Colette Renard

colette renard

Un jour, en passant rue Saint Honoré, j'ai vu que les compiles Kitsuné étaient dispo chez Colette des semaines avant leur sortie. Depuis, je me rends chez Colette deux fois par an. Je slalome entre les fashionistas et les affreux jeunes débraillés fluo qui me donnent l'impression d'avoir 103 ans, je fonds jusqu'au rayon disques, je m'empare de mon exemplaire, et je file à la caisse avant d'être tenté par l'achat d'une montre à 800 euros ou d'un casque de baladeur en or designé par Kanye West.

 

Je n'arrive pas à attendre la sortie officielle ou la fuite sur emule, il me les faut, tout de suite. Autant je déteste la vague electro parisienne atroce qui a suivi le succès du groupe Justice et toutes les soirées inutiles peuplées de gens inutiles que cette scène engendre, autant je suis fan des découvertes de Kitsuné, toujours pertinentes, qui oscillent entre le gadget branchouille de saison et la pop tubesque. La preuve, le premier single de La Roux, c'était Kitsuné. On la retrouve d'ailleurs sur la prochaine "Kitsuné Maison" qui sort à la fin du mois. Me voilà donc obligé de faire un saut chez les modasses dans la semaine...

 

Alors il y a quoi sur cette nouvelle compile ? Plein de choses réjouissantes, à découvrir sur ce petit teaser.

 

Si "Something good can work" des Two Door Cinema Club ne devient pas rapidement un des tubes de l'été, alors ce sera comme pour le dernier Noisettes, j'aurai encore tout faux :(