Dire que l'on attendait les débuts des BLACKPINK est un doux euphémisme. De mémoire de fan de k-pop, jamais un girlband n'avait mis autant de temps à voir le jour depuis l'annonce des premiers teasers (en 2012 quand même). On a l'habitude des effets d'annonce tonitruants de la YG Entertainment, à ne jamais prendre trop au sérieux. Mais il faut avouer que cette fois-ci, l'agence a battu tous les records de retard à l'allumage. Voici donc le nouveau groupe féminin estampillé YG, qui débarque sur le marché 7 ans après les débuts du seul girlband de leur catalogue jusqu'à maintenant : les 2NE1.
L'avenir des 2NE1 étant particulièrement flou, il serait facile de voir les BLACKPINK comme leurs remplaçantes au pied levé. Et on ne va pas se mentir : c'est exactement de cela qu'il s'agit. Même composition (4 nanas polyvalentes en chant, danse, rap et badasserie), mêmes producteurs, mêmes clippeurs, le groupe est un pur produit YG, et personne, pas même le directeur de l'agence, n'affirmera le contraire. On est dans une logique bêtement commerciale, et les BLACKPINK sont là pour appliquer une recette lucrative qui a déjà fait ses preuves. Du coup, est-ce que les BLACKPINK sentent le cynisme et le réchauffé ? Un peu. Mais est-ce qu'on s'en fout ? Grave.
Parce qu'il est difficile de bouder son plaisir face aux artistes de la YG. Des BIGBANG aux 2NE1 en passant par les minous de iKON, tout ce qui sort de leur usine à tubes est excellent. Certes, le son de Teddy (leur producteur attitré) commence à dater, mais les filles de BLACKPINK ont un potentiel aussi énorme que les petites nouvelles des agences concurrentes, comme les TWICE ou les Red Velvet. On a donc déjà hâte de les voir performer et d'entendre de nouveaux sons. En une semaine, les clips de "Boombayah" et "Whistle" se partagent déjà plus de 20 millions de vues, donc à vrai dire on ne se fait pas trop de souci pour elles.