Miley Cyrus était l'invitée du Grand Journal hier soir et dans une interview rondement menée (où, pour le coup, on a pu se rendre compte qu'Antoine de Caunes possédait davantage d'aptitudes que son prédécesseur concernant les sujets de pop culture), on a compris que la chanteuse ne reviendrait pas en arrière, ne s'excuserait pas (pour ses péchés de vulgarité), et qu'elle sait parfaitement ce qu'elle fait. Au final, ce qu'on retient de ce passage télé, c'est peut-être que Miley, même si elle ne maîtrise pas totalement son truc, a une "vision" artistique bien arrêtée, que ses gimmicks (la langue toussa) ne viennent pas de nulle part et qu'il va falloir s'y faire : l'interprète de "We Can't Stop" est devenue, jusqu'à nouvel ordre, la poseuse rock officielle de 2013.
En effet, sa vidéo pour la power ballad "Wrecking Ball" se pose un peu là, en mode clichés rock éculés (la boule de démolition façon AC/DC, les images crues et la nudité provocante chères à Terry Richardson, le photographe star réalisateur du clip). Ca ne sautait pas forcément aux yeux, ou ça ne m'était pas venu à l'esprit, mais il se pourrait bien que Miley soit la nouvelle Courtney Love : visuellement inquiétante, sale et méchante, mais musicalement scotchante.