On pourrait écrire des livres entiers sur la magie de la pop anglaise, et sa capacité à imposer de fantastiques personnages féminins sur le devant de la scène, de Lily Allen à Adele, qui, sans avoir besoin d'user des subterfuges habituels des bitchyputes américaines, réécrivent l'émancipation girly avec ce que toutes les Britney de la terre n'auront jamais : un peu d'attitude et de classe.
L'album de Katy B est comme un bon épisode de Skins : avec des morceaux de fêtes et de chagrins. Katy B fait partie de ces nanas délurées, qui chantent à quel point c'est chiant mais aussi très cool d'être une fille dans l'Angleterre de 2011. Elle n'aime peut être pas le bruit des chaines et du fouet comme certaines, mais sa musique, elle, file une sacrée claque.
Rejoignons Katy et ses pinecos pour une épique partie de billard dans un pub bien crapoteux comme on les aime.
